Petits essais en forme de notules

Malraux définit le lecteur par vocation comme celui qui jouit de «la faculté d'éprouver comme présents les chefs-d'oeuvre du passé»...



Je souscris à cette définition et m'attacherai à présenter ici quelques réflexions au fil de mes lectures qui suivent rarement l'actualité littéraire, pour le plaisir de partager découvertes ou, éventuellement, récriminations... . Quoique, la vie étant bien courte, il vaut mieux, dans la mesure du possible, écarter le désagréable lorsque cela, comme il arrive trop rarement, est en notre pouvoir et vouloir.






vendredi 17 janvier 2014

Photo de la semaine (66) : Moka à la guimauve est arrivée...



Je suis certaine que vous pensiez en avoir terminé avec moi... et bien non. 

Je veille toujours sur ma maîtresse et comme elle avait parfois l'idée de venir me rejoindre de l'autre côté du pont de l'arc-en-ciel, j'ai décidé d'intervenir, car en plus d'avoir été un grand chien résilient, je suis aussi très patient.  Ou plutôt patiente devrais-je dire, mais Marie-Josée m'appelait toujours son grand chien...

J'ai donc pris les choses en pattes et, après lui avoir trouvé de la compagnie temporaire pour Noël, je l'ai subtilement incitée à chercher un autre compagnon à poil. Pas un remplaçant, bien entendu.  Ce n'est pas de la présomption, mais je sais que notre histoire d'amour sera toujours unique. Au moins, se sentira-t-elle un peu moins seule... et comme elle a bon cœur,  même si parfois elle en doute, Marie-Josée fera tout de même une jolie place à la petite Moka.

J'ai donc l'honneur de vous présenter Moka à la guimauve... Marie-Josée avait déjà choisi ce nom avant de rencontrer Mokette première, et les deux maîtresses ont convenu que ce serait pratique de n'avoir qu'un seul nom à mentionner lorsque les deux chiennes seraient ensemble. Guimauve était le nom donné par l'éleveur à cause de la blancheur du collier de la petite chose...



Les ancêtres de ce petit berger des Shetland viennent du même pays que les miens; nous sommes donc un peu parentes, et cela me plaît bien.  Moka ne deviendra jamais aussi grosse que moi, et je crois que c'est mieux pour le dos de ma maîtresse qui est tout de même un peu fatiguée.



Je cède donc bien volontiers mes coussins à cette petite Moka dont je surveillerai les progrès du coin de l’œil tout de même... mais je crois que j'ai pris la bonne décision, car Marie-Josée semble déjà aller mieux grâce à cette petite boule de poil qui aura la chance que je n'ai pas eue petite : être accueillie par une personne qui lui veut du bien et s'occupera de son éducation.

Je lui souhaite donc une aussi longue vie que la mienne!

Coup de langue, Moka à la guimauve!